Publié le 25 octobre 2017

Marrakech, la ville rouge.

Orly, en ce début d’après midi, nous retrouvons Arthur et son papa pour nous envoler vers le Maroc. Notre première escale est à Marrakech. L’équipage de notre vol Transavia est aux petits soins pour nous. Dès notre arrivée sur les terres marocaines, une chaleur étouffante nous accueille. Nous prenons ensuite la direction de le Medina à la recherche de notre logement. La circulation dans les rues étroites et bondées de mobylettes, passants, charrettes s’avère acrobatique, il faut toute la dextérité de notre pilote de taxi pour arriver à bon port. Notre périple se continue à pied désormais dans des ruelles toutes identiques où l’absence d’indications nous plonge dans un véritable labyrinthe. La porte est là, anodine et anonyme. Une fois le seuil franchi, nous pénétrons dans un patio, centre du Riad, où trône un immense bananier. La répartition des chambres effectuée, Arthur et l’ensemble de l’équipe se retrouve autour d’un thé à la menthe. Nous dégustons ensuite l’une des magnifiques spécialités culinaires marocaines, le Tajine, dont les senteurs d’épices nous régalent tous. Sans perdre un instant, nous prenons la direction de la place Jemaa El Fna pour une balade nocturne. C’est aux sons des différents orchestres et à l’agitation fiévreuse de la place que nous profitons de ce premier soir marrakchi. Il est temps maintenant de prendre un repos bienvenu.

Crédit photos : Emmanuelle Ferré

 

Deuxième jour:

Après un petit déjeuner rapidement dévoré, nous voici en route pour une nouvelle journée de découvertes des splendeurs de Marrakech. Nous commençons notre périple du jour par la fontaine  » Chrob-ou-Chouf » littéralement « Bois et regarde » point d’eau couvert d’ornements sculptés dans du cèdre. Nous prenons un temps de détente au café des épices où nous dégustons thé à la menthe et rafraîchissements. Notre visite se poursuit au palais El-Badi, ancien fastueux lieu de réceptions au XVIème siècle. Après le déjeuner, nouveau haut lieu historique de Marrakech, le Palais de la Bahia, Palais  » de la Belle ». Édifié au XIXème siècle, aux inspirations arabo-andalouses, ce palais est un labyrinthe de pièces très richement ornées et d’un jardin où nous profitons d’un peu de fraîcheur. Nous nous dirigeons ensuite vers le centre originel de la ville autour de la mosquée ben-Youssef. Plusieurs monuments s’y rassemblent. La mosquée, mais également l’Ecole Coranique, créée au XVIème siècle, édifice qui comprend 130 chambres qui pouvaient compter jusqu’à 900 étudiants. Les marbres, les sculptures prouvent la beauté du site. Notre début de soirée débute par nos retrouvailles avec nos amies marocaines Btissame et sa maman. Un délicieux repas clôture cette journée riche en découvertes.

Troisième jour :

La Médina est un labyrinthe où il fait bon se perdre. Chaque ruelle ressemblant plus à la ruelle précédente. De bon matin, après une nuit réparatrice, nous voilà en direction des jardins créés par Jacques Majorelle, peintre nancéien, puis sauvé d’un projet de complexe hôtelier par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. Nous avons décidé de nous y rendre à pied. C’est après bien des détours que nous arrivons à notre but. La récente ouverture du musée Yves Saint Laurent attire une foule nombreuse. L’entrée dans le Jardin Majorelle sonne comme une délivrance. Les presque 300 essences d’arbres différentes, bougainvilliers, bosquets de bambous, cactus crée une atmosphère apaisante et rafraîchissante. Les couleurs chatoyantes de rose, de rouge, des variantes de vert, du ciel immaculé, sans oublier ce mélange de bleu et violet que constitue le bleu Majorelle sont un régal pour les yeux. Les chants des oiseaux charment nos oreilles de leur doux chant. La visite achevée, nous prenons la direction de la place Jemaa El Fna pour nous restaurer. L’après-midi débute par une promenade dans les jardins de roses entourant la Koutoubia, majestueux minaret, haut de 77m, orné de symboles religieux. Notre fin de journée sera consacré au repos afin d’être en pleine forme aux aurores demain pour nous rendre à Casablanca.

 

Quatrième jour :

Le lever a eu lieu au milieu de la nuit.
Tout Marrakech dort, pourtant une étrange caravane prend la direction de la gare.
À l’aube, nous prenons le train, direction Casablanca.
Le jour apparaît, et les paysages à la couleur ocre défilent à côté de nous.
De grandes étendues de sable, de rocailles à perte de vue.
Au vue de ce spectacle, le temps semble suspendu, le trajet devenant le voyage, la destination le prétexte.
Arrivée à Casablanca, nous prenons la direction de la Corniche afin de retrouver  » le Carré Français « .
L’accueil y est très agréable et chaleureux, parfait lieu de rencontres pour des voyageurs de passage.
Sitôt débarqués, nous voici déjà à flâner dans les rues de Casablanca.
Nos pas nous mènent vers l’impressionnante mosquée Hassan II, établie en bord de mer, qui comprend bassins d’ablution, musée, école coranique, au minaret haut de 200m.
Il est temps d’aller chercher les dossards pour la Xème édition du Marathon International de Casablanca.
La suite de notre après-midi sera dédiée au repos.
Arthur vous donne rendez-vous demain pour vivre avec lui cette belle aventure qu’est le marathon.

 

 

Aujourd’hui c’est marathon :

Casablanca, la ville blanche.

Casablanca est accroché au bord de l’Ocean Atlantique.
Capitale économique du Maroc, elle est la plus grande ville par sa population du pays où se côtoient un luxe ostentatoire et une pauvreté importante.
Aujourd’hui, se déroulait la Xème édition de son marathon international.
Les conditions météorologiques au départ sont bonnes, le soleil n’a pas encore percé les nuages, la fraîcheur de la nuit bien présente.
Le début de notre folle course est folklorique.
Les départs du marathon et du demi-marathon se font conjointement. Nous devions nous élancer en premier. C’est sur la pointe des pieds et sans indication particulière que nous démarrons sans avoir eu à répondre à différents ordres et contre-ordres.
Les premiers kilomètres s’enchaînent dans la bonne humeur aux sons d’orchestres et des chansons et blagues d’Arthur.
À mi-course, le soleil pointe ses premiers rayons, et la physionomie de la course change avec une chaleur devenue éprouvante.
Le folklore de la course continue avec des indications de parcours plus qu’imprécises et la circulation automobile,réouverte, nous oblige à de nombreux slaloms.
Près de 4h00 plus tard, la ligne d’arrivée est en vue.
Arthur la franchit à pied. Quel beau champion que nous côtoyons et la chance de l’avoir accompagné durant cette course.
Après un repas réparateur, une visite de la mosquée Hassan II est programmée.
Notre fin de journée est ensuite dédiée à nos préparatifs pour retrouver Marrakech en début de soirée.
Marrakech, la rouge, accueillante et chaleureuse.